• Un petit tour d'horizon ?

    3 sujets d'actualité : la Syrie, la Palestine, l'Ukraine.

    Suite de la Syrie : apparemment les troupes de Bachar auraient utilisé des gazs qu'ils n'avaient pas répertoriés dans les armes chimiques à détruire. Quelques dizaines d'individus atteints (une partie décédés) Comme la fois précédente, ce seraient des gazs appartenant aux rebelles ... On peine à le croire. Et puis il avait été décidé de faire des élections prochainement. Sauf que depuis, Bachar a évoqué des clauses si restrictives qu'on se demande qui pourrait se présenter à part lui-même - il ne faut pas avoir quitté le pays depuis cinq années et autres subtilités. Donc voilà il tourne autour du pot.  (il y a eu 9 candidatures déposées, mais la validité de chacune d'elles sera examinée juste avant le scrutin.)

    pour la Palestine: de notable, il y a alliance entre le hamas et le fatah , soit les 2 factions palestiniennes, l'une réputée plus "dure" que l'autre. 

    L'Ukraine et la Russie... La moitié des ukrainiens qui crient au secours, Poutine ne peut pas ne pas y aller, ne serait-ce qu'aux yeux des russes, il serait inconcevable de ne pas répondre à l'appel d'une ancienne province. Ce qui l'arrange sûrement, il ne faut pas être fou. L'opération se fait pratiquement sans coup férir, cela devient difficile de s'y opposer, ou bien en arguant le droit des peuples à disposer d'eux mêmes par une élection ? moué A suivre. Il risque d'avoir un pied en europe, mais ils ont déjà eu le goût de l'indépendance alors il faut voir plus tard


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  • Oui, le costume devenait pesant... Et je n'ai rien à dire de mr Hollande.

     

    Mais je m'aperçois que je n'ai pas donné l'épilogue de la guerre en Libye. Je repense aux caravanes et troupeaux qui à un instant donné de l'histoire ont traversé le désert pendant la nuit d'est en ouest pour rejoindre le côté de la rébellion, action méritoire qui fut relayée par les médias. Il y avait bien sûr le but guerrier : ne pas laisser de vivres aux troupes adverses qui voyagent sans nourriture, ce qui aurait tout au moins servi à ralentir l'adversaire. Cependant cet épisode qui peut ne pas apparaître comme décisif marque à mon sens le tournant de la guerre. Par la galvanisation qui s'ensuivra car ce type de guerre est un mode parlant pour les gens là-bas. A partir de là, les rebelles ne vont plus reperdre de terrain. Juste une bourgade le lendemain, terre qui se situait approximativement au milieu de la Libye et qui fut reprise aussi vite le jour d'après. Puis l'avancée, bien que freinée par la conquête des villes continuera jusqu'à l'assaut final, avec l'appui des forces alliées.

    Qu'en est-il aujourd'hui ? Des désaccords de clans ont un temps embrumé les relations, ce qui était pratiquement couru d'avance. Certains se reprochaient leur degré de participation mutuelle, ce qui est un faux procès car cela dépend aussi des conditions, il est plus difficile de se rebeller quand on est à portée du palais de Kadafi et que des liens unissaient son clan au sien. Malgré tout ils ont au minimum laissé faire, retardé, et il faut leur en savoir gré. Il subsiste à ce jour d'autres troubles (un ministre enlevé puis relâché, terminal pétrolier bloqué plusieurs mois, etc) mais je ne doute pas que ça va s'arranger. 

    Tout cela ne nous donne pas l'épilogue :-)

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    C'était lors de la guerre et des anciens étaient assis à l'extérieur sur des chaises devant la maison. Ils regardaient et attendaient avant de pouvoir raconter dans les chaumières le conte qui leur était revenu, car il faut d'abord savoir la fin ! mais cela se dessinait déjà doucement. ils peuvent raconter maintenant

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    C'est l'histoire d'un roi - peut être avez-vous déjà entendu cette histoire :)

    C'était un roi voilà tout et ce roi avait des enfants. De nombreux enfants qu'il choyait tous autant les uns que les autres.

    Les enfants grandirent entourés de tout l'amour de leurs parents, ils ne manquèrent jamais de rien. Bientôt se trouvant décidément la plus jolie, l'une voulut devenir reine de beauté et elle le fut, vêtue et maquillée comme une princesse, l'autre voulut devenir ministre des armées et arbora l'uniforme, le troisième réclama l'économie car il ne voulait pas être en reste, aussitôt les suivants d'agripper le vieux père pour avoir qui le contrôle de toutes les stations du pays, qui pour posséder ceci qui pour cela. Le père leur cédait en tout, leurs moindres désirs étaient exaucés. Et ils voulaient toujours plus, encore plus. Jusqu'à son trône fut menacé par l'un d'entre eux qui aurait aimé s'y mettre et il pardonna. Ah ça il était gentil avec les siens mais avec les autres... Dans le pays on commençait à trouver qu'ils mangeaient décidément beaucoup et qu'ils avaient de grandes bouches, ceux-là et il y eut une révolution. Auraient t'ils toujours supporté le vieux roi sanguinaire ? S'il avait été seul, ils auraient sûrement encore plié quelques années mais là... Au cours de la guerre, le roi mourut, certains des siens furent tués ou emprisonnés, le reste de la famille dispersé

    La morale de l'histoire est : voilà ce qui arrive lorsqu'on gâte trop les enfants, vois-tu, petit et rappelle t'en quand tu demanderas

    surtout par les temps qui courent ;-)

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    Ceci était juste un conte, ce qui n'exclut pas les horreurs de la guerre.


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  • Pour ceux qui ont pris l'histoire en cours de route, quelques précisions. Tout est parti du désir de faire quelque chose, de développer certaines idées et de tenter de les inscrire sur la scène politique. Le moyen envisagé pour avoir un retentissement était d'utiliser un poncif de la littérature, c'est à dire d'écrire sur le mode du "Et si j'étais" : si j'étais président de la république, alors... Mais présenté simplement comme cela, cela restait insuffisant, il fallait vraiment "s'y croire" et coller au plus près du personnage, endosser véritablement le costume. Quelque chose au départ entre réalité et fiction si vous préférez, car forcément il n'y avait là qu'une infime chance d'aboutir. Le but recherché est surtout de faire entendre une voix.

    C'est aussi l'histoire d'un cheminement politique, de quelqu'un sans parti pris politique qui se meut dans le système, qui cherche par où il va bien pouvoir passer... (avec une petite tendance sociale, il est vrai)

    Les idées émises vont évoluer, et ce qui a été écrit hier n'est pas obligatoirement valable aujourd'hui bien que la plupart restent toujours valides.

    Y a t'il là ambition démesurée ? Oh c'est bien trop pour moi... Volonté de faire évoluer les choses, sûrement. 


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  • Revenons à Vladimir :-)   

    Le G20, tous les journalistes dans l'attente fébrile de ce qui va se passer au G20. Mais rien, voyons ! comment peuvent-ils penser que cela va se jouer là ? S'imaginer que Poutine allait tourner casaque non mais 

    Cependant peu après, Bachar, qui ne s'exprimait plus sur la scène internationale, accorde un entretien à CBS. Il dit qu'il n'a pas ordonné l'attaque chimique du 21 août, ce qui serait confirmé par les écoutes allemandes. Des hauts dignitaires de l'armée lui ont enjoint plusieurs fois de procéder à une attaque mais il a toujours refusé, d'après ces écoutes. Il est donc probable que les gazages soient le fait de l'armée syrienne. La situation s'éclaircit un peu. Les américains avaient raison sur le point : la Syrie détient des armes chimiques (et en a fait usage, bien que ce ne soit pas expressément dit)

    Puis, dans un entretien accordé à une chaîne publique russe, le président syrien Bachar al-Assad s'est dit prêt à placer sous contrôle international les stocks d'armes chimiques syriens et dit qu'il va adresser un message à l'ONU et à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques avec les modalités de l'accord. "C'est une chance pour la paix en Syrie et il ne faut pas la laisser passer", a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères à son arrivée à Genève. Les Russes ont transmis aux Américains un plan en quatre étapes : 1) l'adhésion de la Syrie à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques 2) le régime syrien devra révéler la localisation de son arsenal 3) il devra autoriser l'accès d'inspecteurs de l'OIAC 4) il faudra décider de la manière de le détruire.

    Aujourd'hui (13/09) la première étape est franchie, le protocole d'adhésion est signé. En échange les usa renonceraient à faire usage de la force et à livrer des armes aux rebelles.

    Sans cela, on aurait sûrement fini par y aller... Ce n'est pas passé loin. Tant mieux, personne n'aime faire la guerre. Mais ce n'est pas terminé


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  • Une remarque à propos des assemblées : les lois c'est en quelque sorte comme le pack internet (tv + téléphone + internet) on ne peut pas avoir une seule chose, il faut nécessairement prendre l'ensemble. Donc si tel groupe est intéressé par telle mesure qu'il demande depuis longtemps (ce peut être des choses qui n'ont parfois presque rien à voir avec la loi d'origine), ils peuvent déposer un amendement et il faut qu'ils prennent la totalité s'ils veulent faire passer cette mesure. Cela va permettre d'avancer pour faire valider l'ensemble. Ce n'est pas une critique, tous sont conscients de ce fonctionnement. 

    Le contre exemple étant l'amendement "nutella" : bien qu'ils s'y soient déclarés favorables en première instance, les communistes ont retoqué au sénat le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui le contenait également, notamment parcequ'il n'avaient pas obtenu la suppression de la taxe de 0,3% pour les retraités. Donc refus et retour à l'assemblée. Gorges chaudes d'eelv qui voulait à la fois le nutella et le plfss

    La politique, ce n'est pas si simple...

    http://parlement.blog.lemonde.fr/2012/11/15/au-senat-les-communistes-sauvent-laspartame-et-lhuile-de-palme/ (15 nov 2012)


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